Il est important de souligner que l’humanitarisme traditionnel ou l’altruisme ne libèrent pas réellement les individus de leur malheur.
Selon Śrīla Bhaktisiddhānta Sarasvatī, bien qu’il existe diverses formes de miséricorde dans ce monde, les actes de miséricorde typiques ne peuvent pas éliminer entièrement toutes les formes de souffrance. De nombreux humanitaires, altruistes et réformateurs sociaux s’efforcent d’améliorer la condition humaine et sont considérés comme des figures de miséricorde. Cependant, malgré leurs efforts, l’humanité reste piégée dans le cycle de la naissance, du vieillissement, de la maladie et de la mort. Par exemple, si je fournis des repas gratuits aux nécessiteux, les bénéficiaires peuvent apprécier mon acte de bonté, mais ils ressentiront à nouveau la faim ou feront face à d’autres difficultés. Ainsi, on peut affirmer que le simple humanitarisme ou l’altruisme ne libère pas véritablement les individus de leur malheur ; il ne fait que retarder ou modifier la nature de leur souffrance.
Source : A.C. Bhaktivedanta Swami Prabhupada (édition 2014), « Srimad Bhagavatam », Onzième Chant, Chapitre 02 – Texte 30.









