Chanter le nom du Seigneur peut seul libérer l’individu des réactions de toute vie pécheresse.
Sri Krishna, la Personnalité Suprême, qui est le Paramatma (Sur-âme) dans le cœur de chacun et le bienfaiteur des dévots sincères, purifie le désir de plaisirs matériels du cœur de ceux qui écoutent Ses enseignements. Ces messages, lorsqu’ils sont entendus et chantés correctement, sont en eux-mêmes vertueux. La miséricorde particulière du Seigneur Suprême fait qu’aussitôt qu’Il sait que quelqu’un célèbre Son nom, Sa renommée et Ses attributs, Il l’aide personnellement à débarrasser son cœur de sa souillure. Ainsi, une telle glorification permet non seulement une purification, mais aussi la récolte des fruits d’actions pieuses (punya-sravana-kirtana). Punya-sravana-kirtana désigne le processus du service de dévotion. Même sans comprendre la signification du nom du Seigneur, de Ses exploits ou de Ses attributs, on est purifié simplement en les entendant ou en les chantant. Cette purification est connue sous le nom de sattva-bhavana.
Au moment de sa mort, Ajamila, dans son impuissance, a crié le saint nom du Seigneur avec ferveur, et grâce à cette glorification, il n’a pas été puni. Les Vishnudutas expliquent cela ainsi : « En chantant une seule fois le saint nom de Narayana, ce brahmana s’est libéré des réactions de sa vie pécheresse. En réalité, il a été libéré non seulement des péchés de cette vie, mais également de ceux de plusieurs milliers d’autres vies. Il a accompli une véritable expiation pour toutes ses actions répréhensibles. En s’excusant selon les directives des sastras, on n’est pas vraiment libéré des réactions aux péchés, mais par le chant du saint nom du Seigneur, même un simple écho de ce chant peut immédiatement nous libérer de tous les péchés. Chanter les louanges du saint nom du Seigneur éveille toutes les bonnes fortunes.
Dans la Bhagavad-gita (8.5), il est dit :
anta-kale ca mam eva smaran muktva kalevaram
yah prayati sa mad-bhavam yati nasty atra samsayah
Si l’on se souvient de Krishna, Narayana, au moment de la mort, on est certainement éligible pour retourner immédiatement à la maison, à la Divinité.
Source : A.C. Bhaktivedanta Swami Prabhupada (édition 2014), « Srimad Bhagavatam », Sixième Canto, Chapitre 02 – Texte 12, 13, Introduction.